1. Chacun est libre d´écrire la musique qui lui plait, sans avoir à s´en justifier.
2. D´où vient alors ce besoin de se justifier pour messieurs Ducros et Pécuchet ? Quel chagrin ont-ils eu avec leurs papas, pour etre obligé de démonter Boulez (et tous les mystérieux ATONALISTES qui rodent !) ?
3. Il parait que les compositeurs atonals "se sont voulus vierges de tout héritage". Ah ha ? Mais pourquoi etre d´aussi mauvaise foi, mr Pécuchet ? Schönberg n´a pas cessé de se référer à Brahms, Bach, BEethoven (avec vénération), Boulez à Webern, Debussy, Webern à Ocqueghem, etc. Bien au contraire, ils se sont en permanence référés au passé !
4. Ducros, dans sa mauvaise foi phénoménale, fait passer un test chronologique à son public (acquis, comme il se doit). Personne ne peut placer Ferneyhough, Carter et Varèse sur une ligne chronologique. Mais son public serait-il plus capable de distinguer Beffa de Szymanovsky et de Scriabine ?
5. beffa fulmine contre l´avant-garde qui a"monopolisé les commandes officielles". Ah oui ? Pourtant, si on regarde les commandes officielles entre 1950 et 1970 en France, on trouve Mr Jolivet, Mr Poulenc, Mr Françaix, Mr Milhaud, Mr Messiaen, etc. La musique atonale est représentée tout autant, (Serge Nigg, etc.) mais loin d´etre dominante !
6. Alors, aujourd´hui il n´y aurait peut-etre pas assez de place dans les institutions pour Pécuchet & co ? C´est que l´orchestre de Paris qui joue du beffa, par exemple, est privé, et dénué de subventions ? Et il enseigne à l´ENS, qui, comme chacun sait, est une école parfaitement publique...... De quoi se plaint Pécuchet, au juste ? Qu´on ne le prenne pas aussi au sérieux que Boulez ?
6b. Pourtant, la posture du compositeur maudit devrait séduire beffa (beffa admire baudelaire pourtant), pourquoi ne reste-t´il pas sur cette chaise ?
7. D´un coté, "Mozart parle le même langage musical que Haydn, que Beethoven, mais aussi que Salieri ou Clementi." ça ne semble pas déranger Pécuchet. Mais peu après, "La diversité dans la création, qui permettait à chaque compositeur de tracer sa voie originale a été brutalement stoppée par la mainmise paradoxale sur les institutions d’une avant-garde..." aaaah... l avant garde (on aimerait savoir ce que c´est mais passons) aurait eu raison au XVIII siècle alors ? la contradiction conceptuelle d´une phrase à l´autre ne fait certes pas peur à Pécuchet.
8. Sur l´ircam :"Dérive néfaste, le chercheur en vient à remplacer progressivement le compositeur : la musique se fait en laboratoire à l’aide de technologies informatiques coûteuses et sophistiquées. " Mais Pécuchet, va faire un tour à l´Ircam au lieu de répéter les aneries de Paris Match... Il faut etre d´une ignorance ABSOLUE pour parler comme ça. Un imbécile qui y met les pieds 5 minutes comprendra que c´est le contraire qui s´y passe. Mais Pécuchet s´en fiche, il a ses comptes à rendre, et il sait que personne ne va le contredire directement.
9. les attaques de pécuchet-beffa sont en géneral mal documentées, de mauvaise foi, imprécises, et meme parfois complètement erronées. On a l´impression de lire un journaliste des années 20 : les memes critiques éculées de rapport à l´émotion, à l´intellectualité, etc. On ne peut que suggérer aux auditeurs et lecteurs de bonne volonté de lire les réponses données à l´époque par les musiciens eux-meme.
10. beffa est populiste en musique comme les le pen le sont en politique : tout est bon pour servir leur ambition démesurée. de la déformation des faits (musicaux, sociaux, historiques) à l´invention pure et simple, tout joue sur l´élaboration d´une PEUR du NOUVEAU (= de l´étranger pour les le pen).
un nouveau, un étranger qui bousculerait le connu, l´appris, le convenu. Qui remettrait en cause nos valeurs, d´écoute, de société, etc.
11. le populisme musicologique de beffa a comme référent musical son style, emprunté au tournant du XIX / XX°. Scriabine, Szymanovsky, saupoudré de Ligeti (unique emprunt au XX° avant-gardiste). Cette musique bien sur rassure beffa et ses admirateurs, en leur fournissant une image AVANT GUERRE, essentiellement AVANT XX° du monde : l´orchestre symphonique, le concerto, la quasi tonalité, le """"lyrisme"""" dans sa version cliché (boursouflure gestuelle). Une sorte de nostalgie d´un monde européen bourgeois au faite de son pouvoir, avant l´effondrement des guerres mondiales etc.
12. cette nostalgie d´une musique symphonique qui ignore le XX° a pour pendant politique (à droite) la nostalgie d´une France qui domine on ne sait quoi, l´Europe, l´Afrique du Nord, en tous cas une France FORTE, celle de cette meme période historique, celle de la tour Eiffel et des expositions universelles.
13. beffa fait la théorie de sa pratique, et non la pratique de sa théorie : ses présupposés (il dira son "gout", ce "qu´il aime") qu´il n´envisage pas d´ouvrir à d´autres formes (c´est son droit le plus strict) alimentent sa pseudo théorie de la composition. Non que le gout ne puisse y prendre place, naturellement, mais ses limites (pourtant criantes au regard de l immensité de la musique qu il nie) sont NIEES, CACHEES, sous représentées. Par exemple, il n e parle JAMAIS de musique électronique (de quelque bord que ce soit).
14. L´idée que la qualité d´une musique se mesure à son succès public (qui est une idée populiste sans cesse suggérée par ducros et pécuchet) a pour pendant cette blague américaine :
EAT THAT SHIT !!! TEN MILLION FLIES CAN´T BE WRONG !
15. la proximité de beffa / ducros avec le populisme est démontré concrètement (si besoin était) par l interview de BEFFA par DUCROS dans CAUSEUR. On admirera, à coté de la photo de beffa, celle de Zemmour.
2. D´où vient alors ce besoin de se justifier pour messieurs Ducros et Pécuchet ? Quel chagrin ont-ils eu avec leurs papas, pour etre obligé de démonter Boulez (et tous les mystérieux ATONALISTES qui rodent !) ?
3. Il parait que les compositeurs atonals "se sont voulus vierges de tout héritage". Ah ha ? Mais pourquoi etre d´aussi mauvaise foi, mr Pécuchet ? Schönberg n´a pas cessé de se référer à Brahms, Bach, BEethoven (avec vénération), Boulez à Webern, Debussy, Webern à Ocqueghem, etc. Bien au contraire, ils se sont en permanence référés au passé !
4. Ducros, dans sa mauvaise foi phénoménale, fait passer un test chronologique à son public (acquis, comme il se doit). Personne ne peut placer Ferneyhough, Carter et Varèse sur une ligne chronologique. Mais son public serait-il plus capable de distinguer Beffa de Szymanovsky et de Scriabine ?
5. beffa fulmine contre l´avant-garde qui a"monopolisé les commandes officielles". Ah oui ? Pourtant, si on regarde les commandes officielles entre 1950 et 1970 en France, on trouve Mr Jolivet, Mr Poulenc, Mr Françaix, Mr Milhaud, Mr Messiaen, etc. La musique atonale est représentée tout autant, (Serge Nigg, etc.) mais loin d´etre dominante !
6. Alors, aujourd´hui il n´y aurait peut-etre pas assez de place dans les institutions pour Pécuchet & co ? C´est que l´orchestre de Paris qui joue du beffa, par exemple, est privé, et dénué de subventions ? Et il enseigne à l´ENS, qui, comme chacun sait, est une école parfaitement publique...... De quoi se plaint Pécuchet, au juste ? Qu´on ne le prenne pas aussi au sérieux que Boulez ?
6b. Pourtant, la posture du compositeur maudit devrait séduire beffa (beffa admire baudelaire pourtant), pourquoi ne reste-t´il pas sur cette chaise ?
7. D´un coté, "Mozart parle le même langage musical que Haydn, que Beethoven, mais aussi que Salieri ou Clementi." ça ne semble pas déranger Pécuchet. Mais peu après, "La diversité dans la création, qui permettait à chaque compositeur de tracer sa voie originale a été brutalement stoppée par la mainmise paradoxale sur les institutions d’une avant-garde..." aaaah... l avant garde (on aimerait savoir ce que c´est mais passons) aurait eu raison au XVIII siècle alors ? la contradiction conceptuelle d´une phrase à l´autre ne fait certes pas peur à Pécuchet.
8. Sur l´ircam :"Dérive néfaste, le chercheur en vient à remplacer progressivement le compositeur : la musique se fait en laboratoire à l’aide de technologies informatiques coûteuses et sophistiquées. " Mais Pécuchet, va faire un tour à l´Ircam au lieu de répéter les aneries de Paris Match... Il faut etre d´une ignorance ABSOLUE pour parler comme ça. Un imbécile qui y met les pieds 5 minutes comprendra que c´est le contraire qui s´y passe. Mais Pécuchet s´en fiche, il a ses comptes à rendre, et il sait que personne ne va le contredire directement.
9. les attaques de pécuchet-beffa sont en géneral mal documentées, de mauvaise foi, imprécises, et meme parfois complètement erronées. On a l´impression de lire un journaliste des années 20 : les memes critiques éculées de rapport à l´émotion, à l´intellectualité, etc. On ne peut que suggérer aux auditeurs et lecteurs de bonne volonté de lire les réponses données à l´époque par les musiciens eux-meme.
10. beffa est populiste en musique comme les le pen le sont en politique : tout est bon pour servir leur ambition démesurée. de la déformation des faits (musicaux, sociaux, historiques) à l´invention pure et simple, tout joue sur l´élaboration d´une PEUR du NOUVEAU (= de l´étranger pour les le pen).
un nouveau, un étranger qui bousculerait le connu, l´appris, le convenu. Qui remettrait en cause nos valeurs, d´écoute, de société, etc.
11. le populisme musicologique de beffa a comme référent musical son style, emprunté au tournant du XIX / XX°. Scriabine, Szymanovsky, saupoudré de Ligeti (unique emprunt au XX° avant-gardiste). Cette musique bien sur rassure beffa et ses admirateurs, en leur fournissant une image AVANT GUERRE, essentiellement AVANT XX° du monde : l´orchestre symphonique, le concerto, la quasi tonalité, le """"lyrisme"""" dans sa version cliché (boursouflure gestuelle). Une sorte de nostalgie d´un monde européen bourgeois au faite de son pouvoir, avant l´effondrement des guerres mondiales etc.
12. cette nostalgie d´une musique symphonique qui ignore le XX° a pour pendant politique (à droite) la nostalgie d´une France qui domine on ne sait quoi, l´Europe, l´Afrique du Nord, en tous cas une France FORTE, celle de cette meme période historique, celle de la tour Eiffel et des expositions universelles.
13. beffa fait la théorie de sa pratique, et non la pratique de sa théorie : ses présupposés (il dira son "gout", ce "qu´il aime") qu´il n´envisage pas d´ouvrir à d´autres formes (c´est son droit le plus strict) alimentent sa pseudo théorie de la composition. Non que le gout ne puisse y prendre place, naturellement, mais ses limites (pourtant criantes au regard de l immensité de la musique qu il nie) sont NIEES, CACHEES, sous représentées. Par exemple, il n e parle JAMAIS de musique électronique (de quelque bord que ce soit).
14. L´idée que la qualité d´une musique se mesure à son succès public (qui est une idée populiste sans cesse suggérée par ducros et pécuchet) a pour pendant cette blague américaine :
EAT THAT SHIT !!! TEN MILLION FLIES CAN´T BE WRONG !
15. la proximité de beffa / ducros avec le populisme est démontré concrètement (si besoin était) par l interview de BEFFA par DUCROS dans CAUSEUR. On admirera, à coté de la photo de beffa, celle de Zemmour.